Sommaire
Introduction
1-Définition de la conservation des
souches microbiennes………………………...
2-L’objectif de conservation d’une
souche …………………………………………
3-Méthode de conservation des
souches…………………………………………….
3.1-Repiquage
successifs……………………………………………………………...
3.2-Congélation ………………………………………………………………………
3.3-Dessiccation ……………………………………………………………………...
3.4-Lyophilisation …………………………………………………………………....
4-Explication théorique des
altérations dues au froid……………………………
5-Principes de la
cryoprotection…………………………………………………...
6-Les applications …………………………………………………………………..
Conclusion
Références bibliographique
..................................."Introduction".............................................
Une fois qu’un milieu de culture a
été préparé et stérilisé afin d’éliminer tous les micro-organismes, il peut
être inoculé (c’est-à-dire que des organismes y sont ajoutés) et être incubé
dans des conditions qui favoriseront la croissance microbienne. Au laboratoire,
l’inoculation sera généralement réalisée à partir d’une culture pure, culture
contenant seulement une seule espèce de micro-organisme. Pour le but de
maintien en culture pure ces micro-organismes tels que les levures, les champignons inférieurs, les bactéries et les
virus, et pour usage ultérieur et étude, il doit être conservée dans son état original.(MADIGAN
et MARTINKO,2007).
1-Définition de la conservation des
souches microbiennes
C’est une
méthode utilisée dans les laboratoires pour conserver les cultures des
différentes espèces microbiennes isolées. Ces cultures servent des souches de
référence c’est-à-dire gardé constant l’ensemble de ces propriétés
morphologique, métabolique, génétique et physiologique. Elles sont fréquemment
utilisées soit pour l’enseignement, soit pour le contrôle, soit pour la
recherche, soit pour la production industrielle. (A.Meyer et al, 2004).
2-L’objectif de conservation d’une
souche
• En attente d’examens complémentaires.
• En cours d’analyse, il peut parfois être utile
de comparer la souche d’une infection en cours avec les souches d’infections
précédentes.
• Pour éviter les mutations et les changements
phénotypiques et garder les caractéristiques intéressantes d’une culture
• La
conservation doit évidemment exclure les contaminations.( www.perrin33.com /génie... /conservation_souches_generalites.php).
3-Méthode de conservation des
souches
3.1-Repiquages successifs
C’est une méthode courant utilise
des tubes de milieu solide inclinés ou en culot.une fois ensemencés, les tubes
sont placés à l'étuve pour que la croissance débute puis, avant qu'elle ne soit
trop abondante, les tubes sont placés dans une armoire réfrigérée à 4°c ou
parfois laissés à température ambiante. La vitalité de la souche se maintient
pendant des durées variables, selon la température et l'éspèce microbienne. Au
bout de ce délai, un nouveau repiquage est réalisé. Les levures et champignons
se conservent très bien au réfrigérateur pendant 3 à 6 mois; les bactéries se
conservent assez facilement à température ambiante mais demandent des
repiquages plus fréquents. La réplication fréquente des repiquages peut
entrainer des variations de souches en particulier lorsqu'il s'agit des souches
sélectionnées ou marquées génétiquement. Il est conseillé de conserver dans ce
cas les repiquages antérieurs et d'effectuer
le nouvel ensemencement à partir du tube le plus ancien. En cas d'échec
on renouvelle l'opération avec des tubes plus récents. La fréquence des
repiquages peut être ralentie et la conservation accrue en recouvrant le tube
de milieu ensemencé d'une couche de paraffine stérile qui limite les échanges
gazeux. D’autre part, les éspèces bactériennes anaérobies ou aéro-anaérobies
peuvent être conservées en gélose en culot, dans des tubes scellés. Une
technique particulière s'applique aux bactéries acidophiles comme par exemple
les bactéries lactiques: une culture
est réalisée sur milieu favorable puis elle est immédiatement repiquée sur
milieu ne permettant pas une abondante : ce dernier est seul conservé, ce
qui évite l’auto-destruction de la culture par une acidification trop
importante du culture.
On a pu ainsi conserver de cette
manière divers champignons filamenteux durant plus de 25 ans.
Pourtant, par ce procédé, on peut
perdre certaines des caractéristiques de la souche. Par exemple, stm. Griseus perdra 50% de sa capacité à
produire de la streptomycine au bout de 4 repiquages et pour ainsi dire la totalité de cette propriété au bout de 10.(GUIRAUD,1998).
3.2-Congélation
Bien que notre propos soit la
destruction des micro-organismes, il faut dire que, souvent, la technique de
contrôle la plus pratique est d’inhiber leur développement par la congélation
ou la réfrigération. Cette méthode est particulièrement importante en
microbiologie alimentaire. (CLAIRE et al, 2003) .
Deux paramètres importants parmi
d’autres conditionnent la mise en œuvre de ce procédé : le choix de la
température et surtout la vitesse d’abaissement à la température choisie.
Pour conserver dans des meilleures
conditions les structures cellulaires. Il convient de congeler à la température
la plus basse (souvent de -25°c à -80°c) qui arrête la croissance des
micro-organismes à cause de la température basse et l’absence d’eau liquide et
d’y parvenir dans les délais les plus brefs.
De plus, l’addition d’agents dits cryoprotecteurs permettra d’éviter au
maximum les altérations cellulaires dues au refroidissement. Mais ces agents
seront d’autant plus efficaces que la vitesse de congélation sera faible.
En général, on travaille avec une
vitesse de 1°C. min-1 jusqu’à - 30 ou - 40°C, avec comme agent
protecteur du glycérol à 10% ou du DMSO (diméthylsulfoxyde). Ensuite, les
souches congelées seront conservées sous azote liquide à – 196°C ou sous vapeur
d’azote à – 120°C parce que l’azote liquide empêche les réactions enzymatique
comme les ribonucléases (RNAses) qui sont actives aux températures
supérieures à – 70 °C et dégradent les prélèvements à long terme.
Pour leur remise en culture, il sera
préférable d’assurer une décongélation la plus rapide possible. (A.Meyer et
al ,2004).
-Certain micro-organismes seront tués par la rupture
des membranes due à la formation des cristaux de glace mais la congélation ne
détruit pas les germes contaminants.
- La
conservation au froid est couteuse en énergie et en surveillance. (http://www.perrin33.com/genie_ferment
/conservation_souches_generalites.php)
3.3-Dessiccation
L'eau est le
solvant des réactions chimiques du vivant. Après dessiccation, les réactions
chimiques seront arrêtées (au moins ralenties) et la conservation effective. (www.perrin33.com/génie.../conservation_souches_dessiccations.php).
C’est un procédé simple à mettre en
œuvre, consiste à déshydrater en utilisant la chaleur sèche ou des produits
chimiques comme l’anhydride phosphorique. Pour cette opération, les
microorganismes sont disposés sur des supports inertes (Kieselguhr, bandes de
papier, cylindres préséchés d’amidon, de dextrane, disques de gélatine, billes
de verre, etc.….).(A.Meyer et al,2004).
Après la
dessiccation, il faut assurer un stockage parfaitement sec, en général vers
0-4°C (conteneur étanche avec dessiccateur dans une ambiance réfrigérée).
La revivification s'effectue par immersion
dans du milieu de culture. (www.perrin33.com/génie.../conservation_souches_dessiccations.php).
3.4-Lyophilisation
C’est un procédé de conservation des produits
biologiques par dessiccation sous vide à basse température. Ici, les
suspensions de microorganismes sont tout d’abord congelées à basse température
puis mises sous vide. Ici les suspensions de micro-organismes sont tout d’abord
congelées à basse température puis mise sous vide.
L’abaissement
de la pression en dessous du point d’équilibre, dit point triple ( P= 610 Pa, T°=
0,01°C ), entraine une sublimation de la glace, c’est-à-dire son passage de
l’état solide à l’état gazeux sans passer par la phase liquide. La phase de
désorption permet d’éliminer l’eau restante. Protégées de l’oxygène, de
l’humidité et de la lumière, les suspensions peuvent ainsi être conservées
pendant très longtemps. (A.Meyer et al, 2004).
La formation d’une poudre qu’il est facile de
conserver en ampoules scellées pour une durée très longue et ordinaire. (GUIRAUD,1998).
En utilise d’agent cryoprotecteurs comme le lait écrémé pour éviter l’altération des micro-organismes.
·
La revivification (réhydratation) est réalisée
par ajout de milieu de culture dans l'ampoule de lyophilisat. Ce fait par les
étapes suivantes :
Ensuite, incuber dans les conditions spécifiées
de température et d'atmosphère.
Puis,
placer dans le flacon :
Aussi, incuber dans les conditions spécifiées
de température et d'atmosphère.( http://cip. pasteur.fr /presentation.html)
La lyophilisation n'est pas compatible avec
tous les microorganismes. Dans certains cas elle occasionne des altérations
cellulaires et génétiques.
Tableau : Comparaison entre les méthodes de
conservation.
La méthode
|
Température de conservation
|
Elément de conservation
|
Durée de conservation
|
Exemples
|
Repiquages successifs
|
4°C
|
Gélose incliné
ou en culot
|
3 à 6 mois
|
Streptomyces
|
Congélation
|
-25°C à -80°C
|
Bouillon nutritifs
|
4 à 10 ans ou 20 ans selon G+
ou G-
|
Pneumocoque neisseria
|
Ultracongélation
|
-196°C
|
Azote liquide ou vapeur d’azote
|
20 ans
|
Haemophilus
|
Lyophilisation
|
0 à 4°C
|
Gélose
|
Plusieurs années
|
Halobactérium
|
Dessiccation
|
4°C
|
Anhydride phosphorique
|
Plusieurs années
|
Entériobactéries
|
4-Explication théorique des altérations
dues au froid :
• 1963 Mazur, Oak Ridge, Tennessee (Etats-Unis)
explique pourquoi certains organismes unicellulaires, par exemple des levures,
peuvent survivre suite au refroidissement lent
(1/min).
• L’eau congelable se cristallise a l’extérieur
des cellules , les cellules se déshydratent, se rétrécissent et l’eau sort de
la cellule: c’est la formation de glace intracellulaire qui serait létal.
•Il est indispensable d’utiliser des cryoprotecteurs(
PAVEL et al,2008) .
5-Principes de la cryoprotection :
• L’utilisation
des cryoprotecteurs intracellulaires augmente la fraction non congelée, diminue
la concentration osmotique en électrolyte et prévient la déshydratation
excessive des cellules.
• Voici
d’éventuels mécanismes d’action des cryoprotecteurs non pénétrants : inhibition
de la nucléation, inhibition de la croissance des cristaux, fixation d’eau et
donc prévention d’une déshydratation excessive des cellules.( PAVEL et al,
2008).
6-Les applications
• La conservation est une technique plus
utilisable dans la microbiologie industrielle et la biotechnologie.
• Importance
médicale :
La conservation d'une souche isolée
sur un patient et transmise pour études complémentaires (typages moléculaire
précis, études de réactions particulières vis à vis d'antibiotiques ...) et à
conserver dans le cadre d'une enquête épidémiologique. Une conservation de
courte durée sur quelques semaines ou quelques mois peut suffire.
• En
génie biologique :
La conservation d'une souche
sélectionnée et/ou obtenue par génie génétique pour une production en génie
fermentaire (par exemple une souche destinée à la production industrielle d'un
antibiotique ou d'une molécule à très haute valeur ajoutée). Il s'agit au
minimum de conserver absolument les caractéristiques d'intérêt biotechnologique
pour tout l’inoculum qui devront être gérés pendant la période d'exploitation
de la souche. Et c'est assez délicat pour de telles souches qui ont tendance à
dériver vers la sous-production. En effet, les cellules qui produisent le
composé d'intérêt biotechnologique – composé qui n'a pour elles aucun intérêt
si ce n'est de baisser leur rendement physiologique - sont en général moins
prolifiques que les cellules qui ont perdu cette activité : la pression de
sélection naturelle est favorable à la disparition des caractéristiques
d'hyperproduction mises au point. D'où l'intérêt d'une conservation très au
point et pour plusieurs années.
• En
taxonomie :
La conservation des souches types
dans un souchier de niveau international pour taxonomistes : dans l'idéal il
faut assurer une conservation à l'infini et parfaite des souches types.
• Pour l’industrie alimentaire.
Conclusion
La conservation est varie selon la souche
sélectionné et selon l’objectif de recherche et la durée de conservation varie
aussi selon l’objectif de la recherche : courte et longue durée.
Pour
courte durée en travaille avec les repiquages successifs, pour longue durée en
travaille aves les autres méthodes : congélation, dessiccation et
lyophilisation.
ou sont 'îles les références ??
RépondreSupprimerDéffirence entre repiquage congélation
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